Mon petit garçon naît fin septembre 2021. Les premiers mois, je l’allaite jour et nuit, parfois même en continu jusque 4-5h du matin (j’ai entendu un pédiatre dire qu’il fallait barrer le mot « nuit » du dico quand on est parent d’un tout petit, j’ai aussi lu beaucoup de choses sur les pics de croissance et l’allaitement plusieurs heures d’affilé, et surtout je veux tout donner pour le bien-être de mon petit…).

Au mois de décembre 2021 (à ses 2 mois environ), on ne peut plus poser notre bébé dans son berceau (il se réveille en hurlant et c’est un bébé RGO = il a des reflux gastro-œsophagiens), donc on décide de se relayer avec mon mari pour que notre bébé puisse dormir dans nos bras (pendant qu’on est éveillés bien sûr ). Ça paraît complètement fou : je me surprends à apprécier ces moments hors du temps avec mon fils. Au bout de 3 semaines de relai, on est exténués. On se doute que ce n’est pas la bonne solution, mais on est trop fatigués pour en élaborer une autre, et au moins notre fils dort, c’est ce qui compte.

Fin décembre 2021, les vacances, de la famille qui aide, on retrouve de la force et on arrive à déposer de nouveau notre bébé dans son berceau, quelques heures.  C’est déjà une victoire pour nous !

En février 2021 (à ses 4 mois), on arrive à le coucher seulement vers 23h (et il continue de se réveiller la nuit). Je finis par commander un livre qui présente une « méthode miracle »* en pensant que ça nous aiderait. Cette méthode est assez terrible à mettre en œuvre mais ça a permis à notre fils de s’endormir rapidement le soir… pour quelques temps seulement.

*Il s’agit de laisser pleurer son bébé quelques secondes puis quelques minutes pour le forcer à dormir. J’étais incapable de le faire, j’ai donc laissé mon mari le soin d’appliquer la méthode, pendant que je pleurais moi-même sur le canapé, ou marchais seule dans les rues de nuit pour ne pas entendre les pleurs.

En mars 2021 (5 mois), notre bébé ne s’endort de nouveau qu’au sein et il est toujours très difficile de le poser, si bien qu’il se couche très tard. De notre côté, nous n’avons donc pas (ou très peu) de soirée. Je ne veux pas reprendre la méthode du fameux livre car je sens qu’elle n’est pas bonne pour mon fils (ni efficace sur la durée). Je continue de l’allaiter la nuit. Les siestes se font uniquement en poussette.

En mai 2021 (8 mois), on prend conseil auprès d’une coach sommeil. Cela nous permet de mieux comprendre les mécanismes du sommeil, et les rythmes internes de notre enfant. Néanmoins, les couchers sont toujours compliqués.

En juin 2021 (9 mois), je prends du recul sur les conseils de 2 autres Accompagnants sommeil, et on tente une nouvelle approche pour coucher notre fils. En 4 jours, il passe d’un coucher difficile à 23h à un coucher dans la joie à 19h (c’est lui qui réclame son lit !), suivi d’un endormissement en autonomie en quelques minutes. Je suis subjuguée ! J’ai envie de crier au monde que des solutions existent. Je ne suis pas loin de pleurer de joie (soit dit en passant, mon objectif c’est que vous aussi, vous pleuriez de joie suite à l’accompagnement).

Les réveils de nuit s’estompent progressivement aussi petit à petit, et notre petit garçon finit rapidement par dormir 11 à 12h d’affilé.

Le désir de devenir Accompagnante Sommeil, jusque-là en toile de fond, s’ancre profondément en moi. Je veux aider d’autres familles à dormir de nouveau.

Les petites régressions classiques du sommeil qui s’ensuivent (les dents, les vacances, changement de mode de garde…) sont vécues dans la sérénité parce que j’ai compris comment fonctionne le sommeil, j’ai compris ce qui fonctionne avec mon fils, et j’ai une boîte à outils bien remplie, grâce à la formation débutée pour devenir Accompagnante Sommeil (Institut Somna).

Aujourd’hui, j’ai à cœur de vous transmettre ces fameuses connaissances qui vous permettront de mieux comprendre le sommeil de votre enfant et de l’améliorer, afin que toute la famille retrouve le sommeil.